Les Rencontres Urbaines de Nancy - édition 2023 !
De la sneaker au "Volcan"
Pendant le premier week-end, petits et grands s’étaient donné rendez-vous à l’Octroi pour l’Urban Flea Market. Fans du streetwear et des sneakers de tous âges ont arpenté les allées à la recherche de LA pièce rare à acquérir, dans une ambiance de folie. Les plus jeunes ont mis au défi leurs aînés, que ce soit dans des battles de danse et de rap ou dans des performances de skate qui ont rythmé tout le week-end.
Pour les fans de folies graphiques, c’est le battle de l’Enfer, dans la petite halle de l’Octroi, qui a fait tourner les têtes. Tout le monde a fini par danser sur la dalle, une délicieuse pizza de La Tendresse à la main...
La médiathèque de Vandoeuvre avait invité de son côtéla jeune artiste Timéa à se produire en show case, pour nous offrir quelques-unes de ses compositions entre trap et un R’n’B alternatif, avant s passage le soir même à l’Autre Canal, en première partie de Baby Volcano, dont l’énergie débordante nous a laissés le soufflé coupé… Elles iront loin, on en est sûres !
De belles histoires !
Lundi et mardi, les journées de rencontres proposées au théâtre de Mon Désert, nous ont ensuite entraîné vers l’histoire des origines du hip-hop en France et dans Bronx des années 70 photographié par Sophie Bramly. Les journalistes Thomas Blondeau et Yasmina Benbekaï ont ensuite partagé leur contribution à la reconnaissance du hip hop à la radio et dans la presse écrite, avant de donner la parole à la danseuse Dyam’s, qui nous a raconté son parcours.
On a encore beaucoup appris au Royal Royal, en soirée, grâce à Mona Soyoc, Ottomo de Manuel et Poch qui nous ont raconté à quoi ressemblait la scène punk – newwave à Nancy dans les années 80 - 90… Vous pourrez retrouver l’intégral des captations de ces journées bientôt sur le site des Rencontres.
Des journées pleines de promesses...
En milieu de semaine, nous avons accepté le défi lancé par Marianne Villière et Laurent Lacotte : nous nous sommes engagés à leur confier et à tenir nos promesses les plus intimes pour au moins un an. Ils nous ont d’ailleurs donné rendez-vous l’année prochaine pour voir si nous avons réussi à les tenir !
Côté son, Nicolas Rogès nous a raconté l’histoire incroyable de Kendrick Lamar – procurez-vous son livre d’urgence ! – et la Maison des étudiants d’ARTEM a ouvert un micro « rap » à une quinzaine de participants hyper motivés !
Une nuit étudiante survoltée!
Jeudi soir, c’était l’heure du rendez-vous annuel des étudiants au musée des Beaux-Arts. Cette année, les cimaises ont vibré avec les performances de Lobo El & Cotchei, Thomas Marpaux, Les Alchimistes et Dyam’s qui ont fait dialoguer œuvres, corps, sons, mouvements et lumières pour une expérience sensorielle unique au musée. Ambiance incroyable et inattendue, qui a d’ailleurs fait beaucoup réagir sur les réseaux sociaux.
Vous avez dit urbain?
Vendredi, on a parlé cadre de vie, d’environnement, de mutation urbaine et du rôle de l’art dans la ville avec des urbanistes, des responsables de structures locales et des artistes, avec l’envie de poursuivre encore et encore la discussion… Et dans la soirée, on a pu entendre dans le caveau du pub l’Irlandais, une sélection pointue de talents émergents de la scène rap locale, réunie pour un premier contest chaud-brûlant par l’association Groov !
Aux 4 coins de la ville
RUN, c'est l'occasion de voir des oeuvres nouvelles s'installer ici et là:
Mr Kitsh a fait honneur à Hedy Lamar au Féru des Sciences, tandis que la galerie des aquariums du Muséum-Aquairum nous plongeait en immersion dans le monde aquatique grâce à Hélène Bley.
Et pour le deuxième et dernier week-end de l’édition 2023, RUN s’est offert un trip 100 % artistes : L’immense Alex Chinneck a dévoilé sur le site Alstom le premier nœud de son projet pour ADN, tandis que la street artiste de renommée mondiale Faith XLVII livrait dans Clair-Obscur, sa première expo monographique, un voyage dans son univers intime fait d’ombre et de lumière. (À découvrir au musée des Beaux-Arts jusqu’au 17 septembre). Enfin, dimanche matin, perché sur son vélo, Yvain Von Stebut a mis en route sa Machine détemporelle sur le marché du Haut du Lièvre, à la rencontre des habitants. Elle passera d’ailleurs faire une halte dans le jardin du musée des Beaux-Arts avant l’été…
Quelle édition ! Merci à tous ceux qui ont fait partie de l’aventure RUN cette année, merci de votre enthousiasme, merci de vos encouragements, merci de votre contribution– merci d’être vous-mêmes, en toute circonstance. Nous vous donnons rendez-vous en 2024, du 6 au 14 avril, pour faire fleurir à nouveau toutes vos idées, vos inventions, vos envies !
WE RUN THE WORLD !
